على الأقلّ....؛





Hier j’ai eu la chance (ou la malchance, peut-être) d’assister au film italien « l’étoile imaginaire » de Gianni Amelio.
Le film traite la question du système industriel chinois et des manières avec lesquelles, ce pays émergeant, réussit à gagner ses défis face à la puissance occidentale.
Le sujet en lui-même est fort intéressant, mais la manière avec laquelle il a traité son sujet est très choquante et carrément odieuse…
Le réalisateur n’a pas hésité à se moquer du peuple chinois, de leurs habitudes, de leurs coutumes culinaires, de leur structure sociale, etc, …
C’est bien beau d’exposer les dérives et les dépassements des gouvernements, mais il existe une grande différence entre la dénonciation et la discrimination !!!! Critiquer un problème politique ne doit nullement donner le droit de traiter les hommes avec tant de mépris, d’insolence et de dédain.
Je ne sais pas comment ce film avait été accueilli en chine, mais en tout cas je ne pense pas qu’il put faire plaisir aux chinois, qui ont été présentés comme des bêtes abruptes, incapables de s’ouvrir sur les autres, qui n’ont aucune morale et qui ne mangent que du riz blanc sans gout et des singes rôtis.
Le sujet a été présenté avec une arrogance inimitable, comme seuls les italiens savent le faire. Comme toujours, le modèle de l’homme occidental avait été idéalisé … glorifié même !!! L’homme italien est évidemment apparu comme l’homme idéal, très fidèle à son travail, qui sache tout faire tout seul.
Un film carrément raciste, très choquant et très insultant vis-à-vis du peuple chinois. Je me demande même comment un tel film peut avoir une licence et passer au festival de Venise.
Très belle la manière avec laquelle ces occidentaux veulent contrecarrer la montée en puissance de l’industrie chinoise !!!!
Autre chose au final, et qui n’est pas de moindre importance : le public tunisien dans la salle Le Colisée ricanait tout le long du film sur les moqueries que le réalisateur infligeait au peuple chinois.
Ça ne m’a pas vraiment étonné, vu l’admiration que nous, tunisiens, avons pour les italiens, ces hommes parfaits, ces êtres suprêmes.
Mais faire ça, veut dire être complice dans le racisme, et ça …. C’est vraiment moche.